Le chocolat est consommé en quantité raisonnable : la consommation moyenne est de 7 kg/personne/an, soit 20 g par jour, soit environ 2 à 3 carrés de chocolat.
Des études scientifiques concluent que les consommateurs réguliers de chocolat ne souffrent pas plus de problème de surpoids que les personnes qui ne consomment pas ou rarement du chocolat . De plus, les nutritionnistes recommandent la consommation de chocolat avec du pain pour le goûter des enfants (cf dernier guide PNNS) et également dans le cadre d’un régime restrictif, en petite quantité, pour conserver une touche de plaisir, évitant ainsi les frustrations du régime.
Les nutritionnistes disent qu’il est souvent possible d’intégrer le chocolat dans le cadre d’un régime hypocalorique.
Plusieurs arguments sont avancés…
• Avant tout, la valeur hédonique associée au chocolat. Il est important de préserver la notion de plaisir à s’alimenter au cours d’un régime.
Le chocolat est l’aliment plaisir par excellence. Il est pour beaucoup d’entre nous cette bombe sensorielle qui explose en bouche ! Ses vertus psychostimulantes, grâce à la théobromine qu'il contient, mais aussi relaxantes et anxiolytiques grâce à la phényléthylamine qu'il comporte, sont bien reconnues.
• Dans un régime, une note de fantaisie est souhaitable et souvent nécessaire pour obtenir une meilleure implication du candidat(e) à la minceur. La consommation raisonnable de chocolat permet donc d'éviter les frustrations consécutives aux privations répétées. Les risques de fringales sont ainsi diminués. Elles sont souvent préjudiciables dans le cadre d'un régime restrictif.
En conclusion, la consommation modérée de chocolat au cours d’un régime est tout à fait réalisable et même bénéfique à condition de se faire plaisir sans tomber dans l'excès.