S'il leur fallait choisir entre sexe et chocolat, 34% des femmes préféreraient mettre leur libido en berne plutôt que leurs papilles…
Manger du chocolat s'accompagne en effet toujours, particulièrement chez les dames, d'une connotation affective précise qui en fait un plaisir un peu " interdit ". lorsqu'on succombe, place au sentiment de culpabilité, car la morale chrétienne (ou son souvenir) est là qui veille à ce que les choses agréables ne prennent pas une trop grande place dans notre courte existence.
Alors, après avoir goûter à l'ivresse, perdu pour perdu, il n'y a plus de raisons de s'arrêter : nous nous accordons un carré, puis deux, puis trois et, finalement, le point de non retour étant atteint, nous terminons la tablette avec un sentiment de délivrance, explique le Dr Hervé Robert (*).
Nous sommes allés jusqu'au bout de notre folie.
Pour gourmand impénitent, l'histoire du Kama-Sutra
racontée… en chocolat !
Les angoisses trouvent là un bon moyen de se défouler. Le chocolat, c'est onctueux, réconfortant, son arôme vous ouvre les portes de l'oubli ; c'est l'extase !
Pour certains psychanalystes, croquer du chocolat reviendrait en fait à rechercher le téton du sein maternel. Partir à la quête de l'amour perdu. On évite d'ailleurs de manger du chocolat en public, comme si c'était un plaisir interdit aux adultes, un signe de régression infantile.
Complément affectif grâce à ses vertus antistress et antidépressives, le chocolat serait pour certains un véritable aphrodisiaque, à cause notamment du phényléthylamine.
Cette substance, conjuguée à la caféine, à la théobromine et aux méthylpyrasines (acides aminés), stimule certaines zones du cerveau comme le fond les amphétamines. D'où ses pouvoirs amoureux
connus depuis la nuit des temps : l'empereur aztèque Moctezuma en buvait cinquante tasses par jour ! Tout spécialement avant d'aller honorer les femmes de son harem.
(*) les vertus du chocolat. Editions Artulen.
Article de BABA BEN SIMON dans VSD.